Deux pouerk hébergés chez des avocats

Après deux jours de bus on est enfin arrivé à Denver / Colorado, vers 1h du mat’ (dans la nuit de mardi à mercredi donc) et notre hôte était là pour nous accueillir chaleureusement: il nous a emmené directement boire un coup dans le bar de son pote alors que le bar venait juste de fermer, bien simpa!
Nic nous a herbergé chez lui la première nuit, et on a ensuite squatté la baraque immense du couple d’avocates pour qui il travaille… Et croyez moi ça doit payer un max!! En fait Nic s’occupe du gamin de 10 ans, de son éducation en gros, et la famille était parti quelques jours en vacances donc fallait garder la maison, donner à manger aux deux chiens ( des vraies peluches)… On a pris la chambre des invités, digne d’un hôtel 5 étoiles. Salle de bain, toilettes et dressing dans toutes les chambres, une « cave » à vin dans la salle à manger, des fausses cheminées (au gaz) un peu partout, et au sous-sol, des canap’ géants, un bar, une salle de muscu, une salle de musique, un simulateur de golf (Fab s’est trouvé une nouvelle passion!)….

Nic nous a emmené à Red Rocks ( un amphithéâtre au milieu des falaises de grès rouge), le lendemain on a tâté la neige des Rocky mountains: un grand moment de montagne, où on est monté en baskets jusqu’à un petit col pour redescendre sur une grosse bouée (chambre à air de pneu de camion), Nic avec son snowboard… On l’a emmené grimper en falaise sur un site pas loin de Denver, Clear Creek Canyon: c’était simpa de lui faire découvrir l’escalade.
Le dernier jour, on a pris les vélos pour se balader en centre ville: Denver a l’air d’être une ville assez simpa, beaucoup de gens à vélo, qui font leur footing dans les nombreux parcs de la ville, pleins de resto et de bars, et des quartiers résidentiels tout autour du centre (avec des maisons plus ou moins énormes mais globalement assez jolies).

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On a quitté le luxe le dimanche matin (ici aussi certaines familles font la chasse aux œufs de Pâques), pour aller récupérer la voiture de location à l’aéroport de Denver. On a bien cru qu’on y arriverait jamais, la CB de Fab ne marchait pas, et en plus fallait qu’on paie encore tout un tas de trucs 😦 Bref, ça l’a finalement fait et on était vraiment content de quitter la ville !!! On a traversé les Rocky Mountains, direction plein Ouest pour rallier l’Utah.

Au milieu de nulle part (« Rabbit Valley », mais on n’a pas vu l’ombre d’un lapin dans ce désert), on a posé la tente pour passer notre première nuit de bivouac. On arrivait le lendemain matin à Moab, dernières courses avant de rejoindre Indian Creek et ses falaises mythiques!!

Notre premier bivouac

Sur la route, entre le Colorado et l’Utah

La suite du bus magique

« Après une nuit abominable, nous continuons notre trajet à travers l’Amérique profonde (Pennsylvanie, Ohio, Indiana, Illinois….) j’en passe et des meilleurs.
La seul chose positive ce matin, c’est que la famille casse-bonbon s’en est allée et ça, c’est très très bon pour la suite de notre trajet et pour la rupture d’anévrisme que Nath aurait pu faire.
Mais je vous rassure, on a quand même récupéré de bien beaux spécimens. Il faut dire qu’on nous avait prévenu, toutes les personnes qu’on a rencontré à NY nous on dit : » vous allez voir, l’américain moyen est vraiment très mal éduqué et n’a pas appris à se comporter convenablement en société « . Si quelqu’un coinche, je surcoinche directe preuve à l’appui !

En ce moment, on voyage avec les bus Greyhound qui sont connus pour être le moyen de transport ´cheap´ aux USA. En plus de ça, les Etats que l’on traverse ne sont pas du tout touristiques, autant vous dire que la faune rencontrée vaut son pesant de cacahuètes « sans faire de mauvais jeux de mots » 🙂

Ce qui est flagrant, mais on s’en doutait, c’est que les gens sont ultra fat: en pesant et en additionnant tous les gens du bus, on doit atteindre le poids du bus lui même 😉
Autre chose assez drôle, c’est le manque de complexe des nanas sur leur physique. Chez nous, une demoiselle en forte surcharge pondérale se cache dans un sac à patate. Ici, elles arborent fièrement leur dernier collant en lycra rose bonbon, c’est assez rude quand t’as pas l’habitude, je me suis fissurée la rétine plus d’une fois 😦
Le problème avec cette absence totale de complexe, c’est que du coup, tout semble normal alors que ça ne l’est pas:
– C’est pas normal que les trois quart des gens ne voient pas leurs pieds à cause de leur bide !!
– C’est pas normal que les trois quart des gars ne voient pas leur kékette à cause de leur bide !!
– C’est pas normal que le poids de deux ricains puisse dépasser celui du pâque du 15 de France !
– C’est pas normal d’avoir un mug de 1,5 litre de coca greffé à la main 24h/24h.

Tout cela est rentré dans les mœurs. Récemment, les politiques s’en sont mêlé: on nous a dit que le maire de New York (pas du tout représentatif des États-Unis donc) a tenté d’interdire les sodas big size pour faire en sorte que les gens ne commandent pas directement un litre de coca… pathétique. Il ferait mieux de prendre le problème à bras le corps mais bon. »

Le bus magique

Pour aller de New York à Denver, deux possibilités s’offraient à nous: reprendre l’avion (trop cher et surtout plus envie du folklore) ou prendre un bus.
On a choisi la deuxième option, ça veux dire deux jour de bus non stop mais on s’est dit que c’était l’occasion de voir du pays et de rencontrer la populasse dans des états peut fréquentés.
Voilà la première partie du récit du bus magique !

« Pour le moment, ça déroule pas vraiment parce que on est partie pour faire trois jours de bus avec des gamins mal éduqués qui braillent toute la journée. Le problème c’est que les parents sont encore plus mal éduqués que leurs enfants, à croire qu’ils ont eux même été élevés par leurs bambins.

Ouaaaaa!!!! je viens d’assister à un grand moment d’éducation à l’américain… Cela fait deux heures que cette charmante petite famille s’est installée à côté de nous 😦 et la maman à une technique bien particulière pour calmer ses affreux petits marmots, « do you want cookies ». Comme par enchantement le visage du sale merdeux s’illumine et il se calme. L’éducation par le gavage semble fonctionner, mais juste le temps de bouffer son gâteau et c’est reparti pour un tour.

Je dois avouer que j’ai des envies morbides avec ce gosse mais il y a un truc de sur, Nath craquera avant moi ;-).
Je ne sais pas ce qui me retiens de faire une réflexion à la mère, elle arrête pas de se racler la gorge ultra fort, comme si elle allait cracher dans le bus, c’est dégueulasse! Après réflexion, ce qui doit me retenir, c’est la peur (elle doit bien faire 100 kilos).

Bref, dans deux jours, on arrive à Denver et on prend la voiture direction le désert et l’Utah. Ce qui nous sauve dans se « bus fantôme » c’est qu’il y a le Wifi (même si le débit n’est pas génial c’est déjà ça).

ZzzzzzzzZzzzzz !!! Je commence à m’assoupir, je vois des morceaux de beauforts, de reblochon, de bleu du Vercors, de St. Marcelin danser autour de moi, je prend un bon bain à bulle dans un caquelon rempli de fondue savoyarde. Ensuite, je m’allonge sur un canapé de reblochon bien moelleux.
Aaaarrrrr!!!! Je me réveille en sursaut, le gamin se remet à chialer parce que son frère le fait chier: pourvu qu’il l’étrangle pour de bon… »

Deux jours à manger du fast food…

On a même eu un accrochage avec une bagnole, obligé d’attendre les flics débarquer.

L’iPhone scratching

Ça se passe dans le métro à New York.

http://vimeo.com/62948328

Et ouai,  ce gars a une application pour scratcher, on a bien rigolé !!

Un New York vraiment photogénique

Forcément, en une semaine on a eu le temps de voir tellement de choses… Mais c’est si grand, ne serait-ce que l’île de Manhattan! On passe d’un quartier à un autre, et parfois le changement d’ambiance peut être assez radical: Times Square, Greenwitch, Wall Street, Central Park, Soho, Chinatown…

On est loin d’avoir tout vu donc, et on n’a pas trop visité le quartier de Brooklyn (on est resté dans le quartier de Dumbo, près du pont de Brooklyn), ni Harlem, et encore moins Central Park où on a fait seulement un saut. On a vu à quoi ressemblait le Bronx (le quartier le plus pauvre de NY) en allant au zoo mais on n’a pas réussi à trouver le véritable Little Italy qui a priori perdure là-bas sur quelques rues ( on n’avait pas de plan précis et les locaux ne semblaient pas connaitre, et en plus on comprenait rien à cause de leur accent…).

Alors voilà une petite sélection pour vous faire profiter de tout cela.

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Dans Chinatown, une soupe de je-sais-pas-quoi

Prosperity Dumplings: un boui-boui mais la meilleure adresse pour manger des raviolis chinois

Si délicieux, et si peu cher!!

On a aussi testé une sorte de gâteau frit, au sésame: extra!

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Tout le monde chante!

Le dimanche matin, au Brooklyn Tabernacle

Welcome in Poland

Depuis lundi soir on est hébergé chez Anna et Thomas, un jeune couple polonais immigrés aux US depuis 6 mois. Ils habitent dans Upper Manhattan, c’est-à-dire au nord de l’île, juste au-dessus d’Harlem.
Thomas est chercheur à l’université de Columbia, quant à Anna, elle est mère au foyer avec un bambin de 2 ans. Ils sont super accueillants mais ce que vit Anna n’est pas tout à fait le rêve américain: elle ne parle pas assez bien anglais pour trouver du travail (elle parle quand même trois fois mieux que moi) et elle passe donc ses journées à tourner en rond dans son petit appartement… Mais sinon elle cuisine super bien, on voit qu’on est pas chez des ricains!

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Sur leurs conseils, on s’est précipité au Museum of natural history qui borde Central Park. Pourquoi? because it was free pardi (faut bien faire vivre le cliché du français près de ses sous). En fait on donne ce que l’on veut à l’entrée, avec un montant indicatif conseillé, comme dans la plupart des musées ici. Mais la nana au guichet nous a dit de passer sans payer… J’appréhendais un peu la visite, mais c’était génial! Pleins de collections, de tous les continents, avec les dinosaures et un espace dédiée à l’univers et aux planètes, de quoi passer largement une journée.

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La nuit tombée et le ciel s’étant éclairci, on s’est précipité au Rockfeller Center, comme bon nombre de touristes (et pas mal de français) pour monter au 70 étage. Là, on est à 259 mètres (« oh, c’est haut! ») avec une vue sur une bonne partie de Manhattan, juste en face de l’Empire State Building (443 m du haut de sa longue flèche).

Panorama de Manhattan

Pour continuer notre tournée touristique (mais des trucs qui valent vraiment le coup), on a pris le lendemain le ferry pour Staten Island: cela permet de s’éloigner un peu de cette forêt de buildings oppressante et de voir Manhattan avec du recul. On passe juste devant la Statue de la Liberté et on se rend surtout compte qu’autour de l’île de Manhattan il y a encore de l’urbanisation à perte de vue.

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Et pour achever le tout, on a traversée à pied le pont de Brooklyn, mais qui est en travaux en ce moment…

Le pont en travaux

Brooklyn Bridge

Vue sur Lower Manhattan (le sud de l’île), quartier de Wall Street

Premiers pas à New York City

Notre premier hôte américain est venu nous récupérer directement à l’aéroport, bien cool avec la taille de nos bagages. Le voyage s’est super bien passé, aucun problème de douane ni de bagages, sauf qu’on a pas eu à manger entre Reikjavik et New York…
Pas grave car arrivé chez Nekrassov (c’est le prénom de notre hôte originaire d’Haïti, donc avec des bases de créole et français, mais avec un prénom polonais…), il nous a régalé avec de la bouff jamaïcaine. Ça tombe bien car le quartier où il vit, à 10 min de voiture de l’aéroport, s’appelle ‘jamaica’. On a d’ailleurs pas vu beaucoup de petits blancs dans les parages, les gens ne semblent pas trop se mélanger, mais le quartier est très calme.

Bananes plantins

Olivier Giroud a même des fans aux US

Photo de famille

Les premiers jours passées dans cette ville sont quand même bien dépaysants, on a beau savoir que c’est gigantesque, méga fat, super haut, on en prend quand même plein la figure!
On est rentré dans certains buildings assez connus (Trump tower, Chrisler building…) et il y a quelque chose qui saute aux yeux, c’est l’idée qu’ils se font du luxe: marbre à gogo, plein de trucs qui brillent etc… Autant vous dire que l’on se croirait directement sorti d’un épisode des feux de l’amour. C’est beau à l’extérieur mais ultra kitsch à l’intérieur!