Archives de avril, 2014

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Melbourne est la seconde plus grande agglomération d’Australie après Sydney (4 250 000 d’habitants contre 4 667 000 à Sydney), c’est la capitale de l’état de Victoria dont le slogan (repris sur les plaques d’immatriculation des voitures, comme aux États-Unis) est franchement ringard : Victoria, the place to be!
Le temps d’une journée on se ballade, ici aussi il y a un système de vélo en libre service (et le port du casque est obligatoire!). La ville est assez sympa avec beaucoup de bâtiments historiques, les berges d’un gros fleuve qui la traverse sont très animées et les nombreuses grues montrent que la ville est encore en pleine expansion.

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Pour aller jusqu’aux Arapiles on emprunte la route côtière, la Great Ocean Road. La route touristique longe une côte sauvage très découpée, célèbre pour ses spots de surf (à Torquay, berceau de nombreuses marques de surf) et aussi pour ses curiosités géologiques. On se met pas à l’eau mais on sort nos appareils photos…

I dont want to get wet

Publié: 27/04/2014 dans Tasmanie

Mi-avril nous arrivons au terme de notre séjour tasmanien et cette dernière semaine plutôt humide nous a conduit à fuir de site en site…
Malgré cette météo automnale on a quand même pu regrimper deux jours au Ben Lomond 🙂 On adore vraiment cet endroit mais le deuxième jour, l’hostilité des conditions devenant hivernales nous pousse à reprendre la route jusqu’à Craddle Mountain, l’un des parcs nationaux les plus réputés de l’ile.

L’arrivée se fait dans la bruine avec 100% d’humidité mais on garde espoir pour une petite rando le lendemain. Le temps se dégage un peu et les averses cessent enfin, l’occasion pour nous de faire le grand tour du Dove Lake. On croise pas mal de randonneurs, et l’on souhaite aussi du courage à ceux qui commencent l’Overland track, la grande randonnée de 5-6 jours la plus plébiscité de Tasmanie. Les prévisions météo ici sont mauvaises pour les jours suivants, on met donc le cap à l’Est destination Freycinet.

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Entre de courtes averses on apprécie ce retour à la grimpe technico-forçue de Star Factory, mais le lendemain la pluie s’installe durablement sur la péninsule. Après une partie de pêche et un énième pliage des tentes mouillées, on met les voiles au sud, retour sur la Tasman Peninsula. Et oui, « je veux pas être mouillé » / « I don’t want to get wet » !

 

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Ballade et grimpe nous occupent ce dernier week-end, et l’on profite de cette ultime occasion de grimper au Mont Brown. Depuis qu’on a acheté le topo de grimpe de Tasmanie, la quatrième de couverture nous titille… alors ça y est, on y va! Le cadre est effectivement majeur, une belle face de 200m de haut surplombant la mer, la ligne est belle et la grimpe sympa mais le rocher est trompeur: sculpté mais de qualité vraiment douteuse, un peu friable, sableux, poisseux… Bon, c’était un peu de l’enfumerie de classer l’endroit comme « incontournable » mais l’on est content de ce dernier jour de grimpe.

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Pour finir nos cinq semaines au pays du diable de Tasmanie, on ne pouvait pas partir sans voir le fameux marsupial carnivore. C’est au nord d’Hobart que se trouve le refuge pour les animaux sauvages Bonorong: plein de marsupiaux mais aussi des oiseaux y sont recueillis et soignés avant d’être réintroduis dans la nature, d’autres y passeront leurs vieux jours car trop fragiles pour reprendre leur liberté. Un moment bien sympa 😉

Navigation alpine au Cap Raoul

Publié: 15/04/2014 dans Tasmanie
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Pas de journées de repos après le Moai, nous allons le soir même à cap Raoul. La photo du topo de cette traversée d’arête suffit à nous donner envie, pas vous !?!?

La météo annonce une journée clémente, ça tombe bien car le topo annonce quant à lui une grosse bambée d’à peu près 13h…
Le lendemain, réveil au champ du lapin à 5h30 du matin. Après une heure de marche de nuit, nous longeons d’immenses falaises qui plongent dans la mer, c’est magnifique. Environ 2h de marche sont nécessaires pour s’attaquer aux choses sérieuses.

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C’est ici que la course commence : un premier rappel de 20m nous dépose sur un vaste jardin suspendu, une petite sente descend durant 30min jusqu’au pied du Wedding cake (« gâteau de mariage »). Deux superbes longueurs de fissure le gravissent et nous élèvent sur le fil de l’arête. La suite est une course d’arête comme en montagne mais avec l’océan présent tout autour de nous, une ambiance incroyable! Après deux heures à louvoyer sur cette arête, enchaînant rappel et corde tendue, nous arrivons au pied du pilier d’Hercule, le point final et la cerise sur le gâteau avant de faire marche arrière. La voie mythique du pilier se nomme Pole Dancer et la deuxième longueur en 6c+ y est magique (désolé, on vous met des superlatifs à toutes les sauces mais on peut pas faire autrement)! Grosse ambiance sur le fil du pilier, avec brise marine et vagues qui claquent en-dessous, excellent !

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Le retour se passe sans encombre. Sur cette pointe réputée sauvage où il n’est pas rare de voir personne, on réussit quand même à croisée sur l’arête deux autres cordées de français !! Et pour Miré la machine de grimpe, le passage difficile c’était plutôt dans la remontée du rappel de 20m (à jumarder) où il a fait parler sa légendaire aisance en manip´ de corde (a priori il a des retours à faire à Petzl sur l’usage du reverso 3…), il nous a bien fait rire 🙂

Les autres français à leur tour à l'assaut du pilier dans Pole Dancer

Les autres français à leur tour à l’assaut du pilier dans Pole Dancer

Le Moai, un totem de plus

Publié: 15/04/2014 dans Tasmanie
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On poursuit notre semaine dans la Tasman Peninsula avec un autre pillier à grimper en bord de mer. Le Moai est le petit frère du Totem Pole (25m de haut)!
L’accès au pied de cet autre « sea stack » comme disent les English spokers, est facile et les voies d’une longueur y sont plus abordables. C’était une bonne petite journée tranquille après celle du Totem, et le cadre est toujours aussi class’.

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Nous sommes venus, nous avons vu, nous avons vaincu !

imageLa première tentative aura été la bonne pour grimper le fameux Totem Pole. Ce monolithe de dolerite se situe sur la Tasman Peninsula à 1h30 de route d’Hobart. Si vous n’en avez jamais entendu parlé, le Totem jouît d’une réputation flatteuse dans le petit monde de l’escalade. Sa situation (à l’autre bout du monde nous concernant) y est certainement pour quelque chose.

Voilà les caractéristiques de ce mythe de seulement 70m de haut. Après une panoramique marche d’approche de 1h45 menant au Cap Hauy, on aperçoit enfin en contrebas le monolithe. Les choses sérieuses commencent ici : le but étant de descendre en rappel (60m) jusqu’au pied de la falaise, puis de penduler pour atteindre un vieux spit isolé à 2 m au-dessus de l’eau. La première difficulté que l’on ne peut pas gérer, ce sont les vagues! Une mer trop agitée rend l’accès impossible, et un vent du nord-ouest est grandement préférable si vous ne voulez pas finir comme une moule accrochée à votre spit rouillé. Bon en gros, si y a trop de houle, ça fait pas !!

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L’autre point caractéristique est de garder la corde de rappel clippée au baudrier pour pouvoir revenir sur la terre ferme car une fois au sommet, il faut installer une tyrolienne. Entre ces manips de corde, deux longueurs techniques d’anthologie, la première en 7a+ et la seconde, un 7b de 40m. Les longueurs sont partiellements spitées et les friends sont donc indispensables (surtout des petites tailles).
Ce 1er Avril fut donc une journée parfaite avec un vent venant dans le bon sens et un soleil radieux qui nous ont permis de grimper avec des conditions optimales 🙂

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Sinon, quelques trucs pour moins galérer si jamais vos chaussons viennent fouler la Tasmanie: ne tenter pas de penduler du rappel directement au deux spits qui sont à l’abri des vagues (en gros 5m au-dessus de l’eau)… j’ai essayé car c’est très tentant mais cela semble quasi impossible. La stratégie qui me paraît la plus efficace est de sacrifier le premier grimpeur aux requins 😉 Il descend au pied du Totem, se vache au spit isolé et, s’il se fait tremper le popotin par les vagues -ce qui était mon cas-, il fait penduler le second directement au relais quelques mètres plus haut.

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Que dire de plus, c’est pas facile à grimper, on s’est bien sorti les doigts pour tout enchaîner 🙂 Mais surtout c’est magnifique, l’ambiance y est délirante, en gros on vous le recommande grandement !

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Belle fin de journée pour une équipe de choc

Bare Rock les orteils au soleil

Publié: 05/04/2014 dans Tasmanie
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Le temps n’étant pas au top pour regrimper au Ben Lomond, direction Bare Rock,  à 40 min de voiture. Le style y est complètement différent mais tout aussi classe. Cela se passe sur une vire située au milieu d’une falaise de 200 mètres, ambiance garantie !!


Les voies sont principalement équipées sur un rocher excellent, majeur !! Le seul problème est la chaleur, la falaise est orienté plein nord. Et l’endroit pour squatter est bien sympa, juste au pied de la face dans le « jardin » de l’un des équipeurs. Un bon endroit pour rencontrer des locaux.
Après deux jours à Bare Rock, direction Hobart pour récupérer Miré à l’aéroport et ensuite filer pour notre principal objectif, Le Totem Pole !! 🙂

Grimpe hexagonale au Ben Lomond

Publié: 05/04/2014 dans Tasmanie
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Des formes hexagonales en dolerite (roche volcanique), voilà la particularité du Ben Lomond. Ce massif montagneux situé entre Launceston et Freycinet offre des voies d’une centaine de mètres en terrain d’aventure, avec une qualité de roché exceptionnelle !! Seul petit bémol, le temps y est capricieux…
Les Tasmaniens ayant pensé à tout, une petite hut gratuite construite pour les grimpeurs est très appréciable les jours pluvieux 😉


Que dire d’autre, il n’y a pas l’ombre d’un spit sur la montagne et les longueurs sont plutôt sérieuses et demandent beaucoup de friends. Bref, notre trio a adoré et on planifie d’y retourner avant la fin de notre trip en Tasmanie, voir si le Miré se coince aussi dans les fissures 😉

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