Archives de la catégorie ‘Otago Region’

Dernier barbecue à Wanaka

Publié: 17/02/2014 dans Otago Region

Notre Guigui national (à présent connu par certains sous le nom de « l’homme ultra maqué ») nous est arrivé en pleine forme -ou presque- à l’aéroport de Queenstown, lui et les bouteilles de Chartreuse et Genépi, mais sans le reblochon et le beaufort qu’il a oublié au frigo 😦 … Bref, on est bien content de le revoir depuis le Yosemite, on a rattrapé notre retard sur tous les ragots de la cuvette grenobloise…

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Dans la foulée on file à Wanaka où l’on organise une dernière soirée avec les amis. Craig et Jess nous accueillent chez eux pour un barbecue où l’on se retrouve à une quinzaine dans la bonne ambiance (Guillaume C. se trimballe toujours avec un lot de perruques dans sa voiture!). Une soirée bien simpa, où Chartreuse et Genépi font quelques nouveaux adeptes 🙂 On sait déjà qu’on reverra Jess en Australie fin avril, et Estelle pour un pèlerinage à Ceüse, et pour les autres… inch’Allah !

X-Wye Climbing Festival

Publié: 05/02/2014 dans Otago Region

Cette date était depuis longtemps dans notre agenda. D’abord parce que le principe de rencontrer d’autres grimpeurs et de partager deux jours dans la bonne ambiance nous motivait bien. Ensuite parce que c’était le club d’escalade de Queenstown, présidé en la personne de Guillaume, qui organisait l’événement et cela nous faisait plaisir de lui donner un coup de main.

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Le programme du week-end était riche en activités. Un marathon d’escalade par équipe de deux avec un maximum de point à récolter tout au long de la journée (les déguisements rapportent aussi des points), une soirée visionnage de petits films à la sauce UK (trad climbing extrêmement engagé ou encore ouverture d’une grande voie sur du « boue-grit »/ mélange de boue et de grit), le flegme de nos voisins d’outre-manche par-dessus tout, très réussi, ils sont fous ces rosbifs 😉

Le dimanche, la pluie s’invite et nous oblige à grimper en salle 😦 pour la petite compétition. Nath gagne la compét’ chez les filles, youhouuuuu !! Quelle machine ! Quoi, j’entends des détracteurs avancer le fait qu’elles n’étaient que 4 à concourir… Baliverne, elle gagne, un point c’est tout ! Quant à moi, rien de bien nouveau, je suis fidèle à mes quelques rares performances en compétition tout sport confondu: capable de tomber dans un 6b si je suis en compet’ et que l’on me regarde !

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Au final, un super week-end dans une ambiance grimpistique. Une bonne occasion aussi pour nous de recroiser les grimpeurs locaux, boire des bières et manger des burgers, et également gagner des supers lots! Un grand bravo à Guillaume pour l’organisation 🙂

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On m’en parle depuis le début de cette traversée d’arête. Le temps y est semble-t-il un peu plus clément que dans le parc du Mont Aspiring.
Tout cela se passe donc non loin de Queenstown dans le petit massif des Remarquables, le lac Wakatipu au pied. Nous avons partagé cette superbe journée (5 déc.) avec Jérôme et Vanessa, des potes de notre bonne vielle France nous ayant rendu visite pour l’occasion.

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Le Marathon du Mt Aspiring

Publié: 27/12/2013 dans Otago Region

Dans cette interview exclusive, Fabien, à présent surnommé localement « le marathonien du Mt Aspiring », accepte de répondre à nos questions.

Alors Fabien, ce dernier mois était plutôt intense pour toi, non?

Oui effectivement! J’ai enchaîné 4 trips pour le compte d’Aspiring Guides, la compagnie pour laquelle j’avais déjà un peu travaillé cet hiver. Le truc c’est que le stage pour l’ascension du Mt Aspiring dure minimum 5 jours histoire d’augmenter les chances d’avoir un créneau de beau temps pour tenter le sommet. On est bien content quand ça dure que 3 jours, mais ça m’est arrivé qu’une fois… sinon tu restes bloqué là-haut à regarder la pluie tomber depuis le refuge.

La compagnie t’a filé du boulot assez facilement alors ?

Ils sont même super contents d’avoir des guides qui peuvent jouer les renforts, même si ça ne dure qu’un mois! Ça a l’air de tourner plutôt fort leur affaire, et les guides UIAGM (diplôme reconnu à l’international) ne sont pas monnaie courante par ici : y’a qu’une quarantaine de guides néo-zélandais au total, et au bureau y’en a qu’un seul (Tony, le locataire de la yourte), donc faut bien des guides étrangers : anglais, français, italien, péruvien… Ça a surtout été difficile de leur faire comprendre que je ne voulais pas travailler plus!

En résumé, comment se sont passées ces différentes courses ?

La première j’étais avec Whitney (le guide chef) avec chacun un client, un couple de jeunes allemands bien affutés. On est resté coincé 2 jours à quasi pas pouvoir sortir de la hut tellement il pleuvait des sauts. La météo s’est finalement améliorée, le temps de faire le sommet et de redescendre le lendemain par Behven Col : c’est une grosse journée, et la chaleur était vraiment étouffante, j’ai fini par marcher pied nu et en caleçon, de toute façon on était dans des pâturages !

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Le second trip c’était mon « expé chinoise »: mon client était malais (un jeune de Singapour) et l’autre guide, Tim avait deux jeunes chinois. On n’a pas pu faire le sommet car les clients n’étaient pas assez en forme mais le stage était quand même sympa. Et puis Nathalie est montée me rejoindre avec Jérôme et Vanessa à French Ridge hut pour le dernier soir, c’était bien top !

Ensuite on a fait un trip avec trois clients de Tasmanie, et Tony et Simon étaient avec moi pour guider. Le temps a été idéal et on était de retour en trois jours : faut dire que les clients ont préféré reprendre l’hélico pour la descente, et je l’avoue, j’en était bien content quand je pense à la monstre bartasse que ça m’a épargné ! Ce coup-ci on a bivouaqué au pied de l’arête, ce qui vous économise deux heures de traversée du glacier avant d’entamer vraiment l’ascension. C’était la canicule là-haut : on s’isolait dans les tentes en mettant les duvets sur le toit, impossible de rester dehors en plein caniard.

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Enfin, le quatrième stage ne m’a pas conduit au sommet, la météo était vraiment galère. Après avoir repoussé deux fois le départ car l’hélico ne pouvait pas décoller à cause du temps (on se fait à chaque fois déposer au col, à 1h30 de Colin Todd hut), on a pu s’envoler et profiter de la journée pour faire un petit sommet, le Mt Behven, avant de passer une journée enfermé dans la hut. Les jours qui ont suivi n’étaient pas mieux, on a donc fini par redescendre à pied, en deux jours car mon client était vraiment fatigué. La descente était bien épique, il a plu des seaux d’eau et on a du traverser une rivière en crue: Aritza, le guide péruvien qui était avec moi, est passé premier pour qu’on tende une tironienne pour aider nos deux clients à traverser. Le mien a quand même mis la tête sous l’eau alors que je l’aidais à traverser… Mais ils étaient super contents au final, c’était la bonne aventure. Et comme dirait Aritza: « En NZ, c’est comme dans le Seigneur des Anneaux, tu sais jamais ce qu’il peut arriver ».

D’un point de vue professionnel, tu as donc travaillé avec d’autres guides, sans doute avaient-ils des pratiques un peu différentes des tiennes ?

En utilisant le passage par la rampe de neige pour monter jusqu’au sommet du Mt Aspiring, j’ai pu apprendre des techniques que j’avais jamais utilisé, avec des pieux à neige pour tirer des longueur. On fait rarement ça chez nous car y’a pas autant de neige qu’ici en alpi estival. Mais bon, je préfère nos sommets qui offrent des courses moins enneigées et plus rocheuses, et aussi plus technique et sans hélico ! Ici t’as le choix entre le Mt Aspiring et le Mt Cook… c’est presque tout ce qu’il vende aux clients comme course d’alpi en été.

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Pour finir, deux trois choses que tu garderas en mémoire.

Le métier de guide ici est vraiment différent de celui qu’on exerce dans les Alpes, beaucoup plus fatiguant : tu t’occupes de tes clients quasi 24/24, tu fais ton menu puis les courses avant le trip, tu remplis pas mal de paperasses avant et près, tu fais à manger, tu passes beaucoup de temps avec ton client (surtout quand tu restes bloqué à la hut par le mauvais temps pendant 3 jours!), en bref c’est plus fatiguant. Dès que tu veux sortir en montagne, c’est tout de suite la mission ou presque, c’est nettement plus élitiste que par chez nous même si les sommets ne sont pas forcément très dur techniquement. En tout cas, je suis bien content de cette expérience !

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Ceux qui aiment les Ecrins doivent réaliser qu’ici le mot « bartasse » prend tout son sens. Pour les non initiés, je parle de la marche en montagne (pour l’approche ou la course dans son intégralité), souvent longue et pénible surtout quand le sac à dos est chargé.

Bref, les grandes « bambées » c’est la BASE!! Donc si vous êtes amateurs d’alpi, autant dire qu’il faut aussi que vous soyez un fervent marcheur, que vous aimiez porter des sacs de 25kg sur plusieurs jours, que vous sachiez traverser des rivières en crue et que vous ayez des solides compétences de secourisme… je commence à comprendre pourquoi y’a si peu de pratiquants ici, et je comprends enfin ce que signifie le fameux « style alpin », léger et rapide… l’inverse de ce qui se pratique communément en NZ !!
On l’avait déjà compris cet hiver et le constat reste le même pour la pratique estivale de la montagne: très peu de route d’accès dans les vallées et les routes existantes ne vont jamais dans le fond de vallée, et pas de téléphérique bien sur. Deux options s’offrent donc à vous : bartasser (encore faut-il avoir le physique pour) ou prendre l’hélico.
J’allais presque oublié de mentionner le fait que les refuges ne sont pas gardés: des gens du DOC (Department Of Conservation) occupent certaines hut mais ne sont pas là pour vous préparer à manger. En plus du matos de montagne (déjà bien assez lourd!), il faut porter votre bouff, réchaud, duvet…

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Avec Jérôme et Vaness’ qui m’ont rejoint pour quelques jours à Wanaka, on a testé la marche d’approche jusqu’à French Ridge Hut histoire de retrouver Fab et ses clients le temps d’une soirée là-haut, avant de redescendre tous ensemble le lendemain. Vraiment chouette, mais vraiment long!
Après 1 h de route non goudronnée on atteint enfin le parking, puis c’est parti pour 2 h de marche dans les pâturages jusqu’à Aspiring hut. Vous êtes encore sacrément loin du fond de vallée mais vous en avez déjà marre de marcher sur du plat parmi les moutons et les vaches sous un soleil de plomb… Presque 2 h plus tard vous êtes toujours à la même altitude, les paysages changent enfin, les sommets enneigés se rapprochent un peu. Bien échauffés, vous êtes d’attaque pour l’ascension directe vers la hut : 2-3 h de marche « droit dans le pentu » à travers la forêt, les racines des arbres servent de marche et vos mains ont quitté vos poches pour vous aider dans les crux.
Fab est venu à notre rencontre et l’on finit avec lui la remontée à travers la steppe de tussoks. La vue de la hut se fait attendre, Vaness’ et moi commençons à tirer la langue même si l’on sait qu’on n’est sûrement plus très loin… De là-haut la vue est superbe ! Les kéas sont au rendez-vous, et la hut est bien aménagée. On retrouve le reste du groupe, rebaptisé « l’expédition chinoise » : le client de Fab (originaire de Singapour), Tim (guide originaire du Royaume-Unis) et ses deux clients (originaires d’Hong-Kong).

La descente se fait de bonne heure le lendemain, une perturbation est prévue pour le début d’aprem’. La section raide prend du temps, leurs sacs sont sacrément plus lourds que les nôtres. Jérôme qui adore marcher (un vrai guide des Ecrins celui-là) trouve un bon prétexte pour remonter les 2/3 de la forêt presque jusqu’au refuge, il a oublié l’appareil photo en chemin ! Sauf à courir, on aurait pu difficilement mettre moins longtemps sur ce satané plat, la perturbation nous rattrape mais on a au moins le vent dans le dos 🙂

Pour conclure, on pourrait dire que les paysages sont magnifiques mais que le tracé de la rando est « pénible » (merci de noter l’euphémisme) ! Et surtout, pour atteindre le Mt Aspiring la bartasse est loin d’être terminée: prenez encore une petite journée (traversée de glacier) pour atteindre Colin Todd hut d’où vous partez pour l’ascension (comptez 10-12 h A-R). Vous pourrez ensuite préférez l’itinéraire le plus directe qui vous fait redescendre au parking en environ 12h (rando glaciaire, rappels et désescalade puis bartasse plate pendant environ 6h)… à moins que vous optiez pour l’option hélico qui vous récupèrera à 1h30 de marche seulement de Colin Todd hut ? Bien courageux ces chinois, non 😉

Retour à Wanaka

Publié: 12/12/2013 dans Otago Region

Depuis mi-novembre on est de retour à notre camp de base, Wanaka, en mode squat sur le terrain de Whitney. Contrairement à cet hiver, on a des voisins: Freddy l’italien (alias « womanizer« , c’est-à-dire Don Juan) occupe la caravane qui tient toujours debout, et en bas du terrain, Tony a retrouvé sa yourte estivale. Tony est le seul véritable kiwi du bureau des guides et est fidèle à l’état d’esprit des gens d’ici, bien décontracté! On retrouve aussi quelques amis, toujours du monde de motivé pour aller grimper 🙂

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L’époque des barbecues s’annonce bien, et l’on est bien content de se servir enfin de notre super mini barbecue portatif qu’on s’est trimballé tout l’hiver… Nico l’argentin, Jane et Jess et aussi Arnaud, Cristina et Tom de Queenstown, et bien d’autres viennent peupler les falaises de Wanaka. On n’est plus tout seul et c’est bien cool de reprendre du niveau 😉

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Sinon le quotidien déroule parfaitement. Avant que Fab n’entame son marathon du Mont Aspiring, Whitney organise un petit entrainement de traversée de rivière pour les guides et accompagnateurs volontaires. Ici c’est vraiment monnaie courante, surtout pour les accompagnateurs, alors autant être entraîné! Il fait super chaud et c’est bien sympa de se rafraîchir dans la Clutha river, jusqu’à ce que je me torde la cheville dans le lit du courant alors qu’on tentait une autre technique pour réussir à traverser 😦 Rien de trop grave, une semaine de repos et je suis remise. Pour Fab c’est parti pour ses 4 trips successifs qui l’occupent pendant un mois jusqu’à la mi-décembre. Les quelques journées de pause par-ci par-là sont bienvenues!

Moeraki boulders

Publié: 06/11/2013 dans Otago Region

Au nord de Dunedin nous faisons halte à Moeraki pour voir les fameux boulders (blocs) sur la plage. La marée est basse et les boules sont bien visibles, vraiment sympa.

Voilà ce que dit notre guide touristique:
« Ces concrétions se forment il y a 60 millions d’années, alors que cette partie de la Nouvelle-Zélande est immergée. Des débris de coquillages et de végétaux se déposent au fond de l’océan, s’intégrant petit à petit à la couche sédimentaire. Là, selon un processus similaire à celui de la formation des perles, un minéral appelé calcite, s’accumule autour de certains de ces débris, pendant des centaines de milliers d’années, formant de noyaux de plus en plus gros. Les plus larges boulders (2,20m de diamètre) ont atteint leur taille au bout de 4 millions d’années. Avec le soulèvement des fonds marins, l’érosion des vagues à attaqué la falaise et a mis à jour cet étrange phénomène naturel. »

Long kiff à Long Beach

Publié: 03/11/2013 dans Otago Region

Heureuse surprise quand nous sommes arrivés à Long Beach, notre wwoofing est à deux pas de la falaise du même nom où nous voulions grimper. Sur le parking, un grimpeur nous accoste pour grimper en notre compagnie. Joe est un accompagnateur américain bien sympa avec qui on passe une super matinée. En se quittant on se promet de se retrouver dans quelques temps pour grimper ou faire de la montagne, affaire à suivre…

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Ensuite, c’est le rituel du wwoofing: Joy et Charly nous accueillent à bras ouvert, on ne peut plus chaleureusement. Charly a construit il y a deux ans une sorte de petite roulotte dans le jardin pour accueillir les invités: ce sera nos quartiers pour cette semaine. En attendant le match des All Blacks vs Wallabies vendredi soir, nos journées sont rythmées par les trois petites heures de boulot (restauration de la dune) pour le compte de leur association locale et un peu de grimpe à Long Beach l’aprem´.

Le soir venu, un festin quotidien nous attend: clams au feu de bois pêchés par nos soins, Joy nous livre son secret de préparation du fameux Pavlova en dessert, et j’en passe et des meilleurs ! Nos hôtes sont adorables, enthousiastes de partager leur vie avec nous et de découvrir la nôtre, le cocktail parfait pour passer de bons moments j’ai envie de dire 😉

On profite aussi de la région de Dunedin avant, pendant et après le wwoofing, l’Otago Peninsula vraiment belle, mais aussi le centre ville et les musées… et puis une faune marine assez exceptionnelle !

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Pour terminer, quelques photos ferroviaires pour Pascal 😉

Premier jour, Lake Harris

Premier jour, Lake Harris

Inutile de sortir des sentiers battus pour apprécier la rando: des paysages magnifiques et variés, pas grand monde, des copains pour rigoler et discuter, et bien sur un temps clément ! Mais n’allez pas croire que c’est chose si aisée… Donc bon, on n’a pas pris notre carte au club des kiwi-marcheurs (surtout pas Fab) mais on doit bien l’avouer, on a passé un très bon moment sur les Routeburn-Caples track (pour faire une boucle), deux jours et demi de marche (~18h) en compagnie d’Estelle et Guillaume.

Pas chose aisée car certaines grandes randonnées vous font découvrir qu’un seul et même paysage pendant de longues heures et parfois même des jours… Bref, c’est pas le cas du Routeburn track qui a le label Great Walk (label qui valorise les sentiers d’envergure nationale), et c’est bien mérité. Le sentier est à cheval entre les parcs nationaux du Mont Aspiring et de Fiordland: vallées glaciaires, paysages d’altitude, forêts humides, pâtures…

Deuxième jour, sur le Caples Track

Deuxième jour, sur le Caples Track

La reconnaissance de la beauté de l’itinéraire c’est aussi le revers de la médaille. Ultra fréquenté en été, l’organisme chargé du sentier (entretien, aménagement, gestion des refuges, régulation de la fréquentation et publicité sont à la charge du Département de la Conservation-DOC) fait son boulot: marquage parfois tous les 30m, main courante dont on se demande encore l’utilité, élargissement et aplanissement d’une partie du sentier sur le Caples (oui, il paraît que les racines et la boue du chemin faisaient désordre, au moins maintenant on peut y rouler en poussette!). Mais passons le vaste débat de l’aménagement de la montagne, c’est en fait le nombre impressionnant de lit dans les refuges du Routeburn qui vous font comprendre que vous êtes pas les premiers à passer par là (d’où la réservation obligatoire des nuitées l’été). En revanche, pas de demi-pension dans les hut, c’est la règle en Nouvelle-Zélande. Chanceux donc car presque personne sur le sentier et à nos aises dans les refuges, c’est l’avantage de la basse saison.

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Pour ce qui est des copains sympas, on a rencontré Estelle et Guillaume dès nos premières sessions de grimpe autour de Queenstown cet hiver (queenstowniens depuis 6-8 ans). Y’a pas à dire, si ça se résume à marcher, la rando ça reste assez chiant alors mieux vaut être en bonne compagnie, pour ça aussi c’était réussi 😉

Et enfin le temps, pas évident d’aligner trois jours de beau temps dans ce maudit pays… D’ailleurs il a plu le 3ème jour, heureusement qu’on était plus qu’à 4h de la voiture 🙂 Et puis on a fini la journée au jacuzzi donc pas de quoi se plaindre non plus! On a donc eu un très beau temps, vue dégagée et même un franc soleil. Et grâce aux talents de photographe de Guillaume, on a aussi de magnifique clichés en plus des bons souvenirs 🙂

Fin de la première journée, Lake Mckenzie tout près de la hut

Fin de la première journée, Lake Mckenzie tout près de la hut

Pour ceux qui sont sur Facebook, vous pouvez aussi profiter des quelques photos mises en ligne par Guillaume (voir sur mon profil).