Arrivé en Nouvelle Zélande !

Nous avons passé une semaine à Auckland, le but était d’acheter un van et de faire toutes les démarches administratives nécessaires (ouvrir un compte en banque, etc…). Regroupant un tiers de la population de NZ, Auckland est certainement le meilleur endroit pour trouver « van à son pied ». C’est la période creuse donc il y a peu d’acheteurs, cela devrait jouer en notre faveur…
« The place to be » pour acheter et vendre une voiture, ce sont les car fair le week-end (parking où les ventes de véhicule se négocient de particulier à particulier). Étant arrivé à l’aéroport le dimanche, on profite de la semaine pour commencer à prospecter et visiter la ville.

Notre premier investissement, et nous n’en sommes pas peu fière car nous avons fait une sacrée affaire, il est neuf et la mécanique marche très bien, de plus, il est quasi impossible de se déplacer sans à cette période… On ne la pas trouvé dans un car fair mais dans un supermarché, et c’est un parapluie 😉 Je n’ai pas vérifié mes sources mais l’inventeur de ce truc magique doit être Kiwi, c’est sûre ! J’ai lu qu’au milieu des années 1800, les Scotiches se sont installés ici, trouvant le climat à leur goût. On confirme, ils ont du se sentir comme chez eux 😉 Je m’égare, revenons à nos moutons. La ville d’Auckland est assez jolie, le centre financier n’est pas trop gros donc ça va, mais l’ambiance dans les auberges de jeunesse… 😦 En tout cas, la deuxième qu’on a faite on ne vous la conseille pas: que des jeunes genre fashion victim, qui ne pense qu’à choper et faire le bringue… pas super intéressant !!

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Dimanche, on se pointe au car fair d’Ellerslie, le plus gros de toute l’agglomération a priori. Après une petite demi heure, on fait notre choix: la couleur est sublime et l’aménagement au top pour accueillir les copains qui vont venir nous voir 😉 en plus le moteur semble en bon état ! Contrairement à notre magnifique parapluie (10 $), le modèle date de 1996 et affiche un peu plus de 380 000 km… (2350 €, pas gratis mais pas cher!). En moins de temps qu’il n’en faut pour le dire, le changement de conducteur est fait et le van est à nous. Quoi dire d’autre… il est rose ! Et le couple de français qui nous l’a vendu nous a dit qu’il s’appellait Jeannot -désolé pour notre Jeannot du Vercors- 🙂 C’est bon, on a notre maison, manque plus que le colis avec les chaussures de skis envoyé par papa maman et on mettra les voiles

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Couch-climbing sur la West Coast

Après deux jours à errer sur la côte aux alentours de Santa Barbara, on repère un site d’escalade sur le net qui semble pas trop mal, « Echo cliffs ». C’est sur notre route pour Los Angeles, dans les montagnes de Santa Monica.

On atteint la côte au soleil couchant

Près de Moro Bay

On se pointe à la falaise et c’est pas mal du tout: des voies de conti assez longues sur une roche volcanique. Toute les voies ne sont pas à conseiller mais il y en a des très belles. On va grimper pendant trois jours sur cette falaise… Et c’est bon de dauber sur des réglettes !!

Jusqu’à maintenant nous n’avions pas trouvé d’âmes charitables pour nous accueillir à Los Angeles mais la magie de l’escalade ne tarde pas à opérer. Le deuxième jour de grimpe, on rencontre quatre gars de LA. Nath, la plus fourbe d’entre les fourbes s’occupe de nous trouver un logement:
Hugo (grimpeur de LA) : vous savez où dormir à LA?
Nath la fourbe: Bah non, en fait, on cherche du couchsurfing mais on n’a trouvé encore personne 😦
Hugo puis son pote Alex: vous pouvez dormir chez moi si vous voulez !
BINGO !!!!!!!

Pour le premier soir (le 12), on débarque chez Alex en début d’aprem´… Et on a bien fait! Une petite dépendance pour les invités nous attend: une super piscine avec jacuzzi nous sépare d’une magnifique maison. Nous sommes au sommet d’une des collines de LA, dans un quartier huppé entre Beverly Hills et Hollywood… Alex est vraiment super (un médecin urgentiste), on parle de grimpe et puis on n’oublie pas de faire un plouf 🙂

Et la piscine…

mais aussi le jacuzzi !

Chez Alex

Le voisinage à West Holywood

Notre « petite » chambre dans la dépendance des invités

Notre dernière nuit aux States on la passe donc chez Hugo. Changement d’ambiance, on se fait embrigader par nos deux hôtes au centre de LA ou c’est la soirée mensuelle pour visiter les galeries d’art. C’est aussi « the place » pour montrer son dernier style vestimentaire farfelu, parfois, c’est très minimaliste / le moins de tissu possible ;-). C’est une ville sacrément hétéroclite où pleins de courants artistiques se côtoient. En fait ça nous à plus plu que prévu !! Hugo, américain d’origine mexicaine, et son voisin Shaun, américain d’origine pakistanaise, ont vraiment été super.

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Le lendemain c’est le départ pour le pays des kiwis. Direction l’aéroport en début d’aprem´ pour rendre notre voiture de location: pour une fois ça déroule sans encombre!! A l’enregistrement on refait les sacs plusieurs fois pour ne pas dépasser les 23 kg de bagage chacun, mais on finit par y arriver 🙂 On est bien content de quitter les ricains dont le comportement finissaient pas nous aigrir, même si bien sur, on a aussi fait de supers rencontres. Bye bye l’été américain !

Kings Canyon national park

Kings Canyon est imbriqué à Sequoia park. En fait, il est divisé en deux avec une partie sauvage qui inclus les hauts sommets de la Sierra Nevada (dont le Mt Whitney, 4421 m, le plus haut sommet des États-Unis hors Alaska), et une partie forestière avec d’autres séquoias géants. Avec chance, on se trouve encore un pur endroit où dormir tranquille et gratos, dans le parc, sur le bord de la rivière.

Comme un poisson dans l’eau!

Un nouveau sport d’eau vive…

…le « rafting Thermarest »!

On se motive le lendemain pour une balade jusqu’à Paradise Valley, des paysages un peu comme chez nous, de vallée glaciaire avec un beau torrent de montagne. La chaleur est vraiment accablante, et on se demande si on est bien en altitude ! Pique-nique et baignade (mais l’eau est franchement froide ce coup-ci) après quelques heures de marche 🙂

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Là, on vous refait pas le coup de l’ours mais presque…. 😉

En fait, l’animal (un serpent à sonnette) est arrivé tranquille sur la « plage » où nous étions… et quand il a vu que le spot de baignade était déjà pris il s’est rabattu sur une sieste dans les branchages. Mais là, on pouvait pas le laisser ronquer sans qu’il ait fait une démonstration de sa fameuse sonnette… Alors on l’a un peu chatouillé avec une branche 😉

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On finit notre petit tour par un autre séquoia géant, le deuxième plus gros au monde, et c’est aussi un général : General Grant. Tous les visiteurs de Kings Canyon national park se concentrent en fait là 😉

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Au pays des séquoias géants

On avait déjà vu les grands géants à Tuolumne Grove avec Guigui (mais si, souvenez-vous, l’ours dans les branchages…), mais Sequoia national park vaut tout de même ce détour : c’est la plus grande concentration au monde de séquoias géants (plus grands et plus gros qu’ailleurs, ça ne pouvait être qu’aux USA). Les spots touristiques sont très fréquentés mais c’est toujours le même constat, dès que vous vous éloignez à plus de 500m du parking il n’y a plus personne ou presque !

À Moro Rock, vue sur la vallée

Le granite et les knobs manquent déjà à Fab

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La journée nous suffit à apprécier ces forces de la nature: le General Sherman, le plus gros du monde -en volume de bois- a environ 2200 ans, fait 31m de circonférence et continue de grossir chaque année…

Le General Sherman (pour la terrasse de Momo!)

On file au Kings Canyon en fin d’aprem´, retrouver des contrées plus paisibles… et en chemin on ne résiste pas à faire trempette à Hume Lake. Le temps est vraiment lourd mais l’orage se fait attendre…

Hume Lake

Bain de pieds …

« Barbotage Day »

Sur la route pour « Sequoia » et « Kings Canyon » national parks, la température n’arrête pas de grimper au fur et à mesure que l’on descend dans la vallée … mais on a de la chance car on longe une rivière magnifique 😉 Fab a la bonne idée de s’arrêter et on n’est pas déçu: le spot de baignade est parfait, quelques vasques et une eau fraîche quasi émeraude !!

Difficile de reprendre le volant sous la caniard… Heureusement la route n’est pas si longue et on remonte à nouveau dans la Sierra Nevada, un peu plus au nord.

C’est déjà la fin de la journée, on s’installe donc rapido dans le premier camping de Sequoia, celui qui borde la rivière 🙂 et on est à nouveau dans l’eau ! La Kaweah river est connue pour son canyon tortueux: le débit est fort mais ça donne bien envie d’y faire du kayak… pour le coup, on se croirait presque light avec tout le matos de terrain d’av’ comparé aux kayakistes!

La Kaweah river

Qu’on est bien après la baignade!

Fière de l’être !!!

Oui, j’ai tué des gens innocents et j’ai été un bon mouton pour des causes qui me dépassent… et j’en suis fière !!
Et en plus de l’afficher sur des  autocollants débiles, vous devez me considérer comme un demi-dieu revenu des enfers !!

Ça se passe de commentaire, non?

Les Needles, incroyable !!

Au sommet du Charlatan, l’un des Needles

Tout commence à Bishop où l’on croise par hasard un pote de Grenoble qui nous parle de ce petit spot de grandes voies en granite situé juste au sud du Séquoia National Park. Je lui demande de me tenir au jus quand ils y seront pour savoir si cela vaut le détour.
Résultat, deux jours plus tard, on reçoit un mail de Victor, avec un message sans appel: « dément, INCONTOURNABLE, tranquille, température agréable »… Dans la foulée on quitte Bishop et sa chaleur devenant franchement étouffante. Cap au sud pour contourner la Sierra Nevada, en route pour les Needles!
On ne s’étend pas sur l’histoire du nounourse au milieu de la route…
Juste après Ponderosa, petit bled perdu en pleine forêt, on attaque la piste qui monte aux Needles. Au bout de 15 min on doit se rendre à l’évidence, la route est vraiment trop pourrie pour notre voiture… Et puis ça nous semble impossible que Victor soit passé par là avec sa voiture (une Fiat 500!!).

Difficile de faire plus petit et plus bas non ??

La nuit tombe et on fait donc demi-tour la mort dans l’âme. Il y a un bar sur le bord de la route à l’entrée de Ponderosa, on essaiera d’y trouver des infos sur un autre accès un peu meilleur. En arrivant au bar, sur qui on tombe, Victor et Dom en train de siroter un verre de vin 🙂 Bien content de les trouver, voilà ti pas qu’on apprend, vidéo à l’appui, qu’ils ont bien pris la fameuse route « Paris-Dakar », non sans mal… tu m’étonnes !!
On se fait briefer les passages délicats en voiture: « tu vois, à ce moment là il faut prendre appui sur le talus avec la roue gauche, puis avec la roue droite tu montes sur le caillou… ». Ça va pas être triste !
Le lendemain, on monte dans notre buggy Mazda 3 et c’est parti pour un grand moment de n’importe quoi. Il a fallu que l’on travaille plusieurs fois certains passages avant d’y arriver. Une vraie perf´ que d’être passé en Fiat 500 ! Non de non, on arrive enfin au petit camping informel d’où part le chemin, et sans désosser la voiture 🙂

Le crux !!

De là, un peu plus d’une heure de marche nous sépare des fameuses Needles. Un très bon chemin mène au look out ou plutôt ce qu’il en reste: à l’origine, une ancienne tour de gai pour scruter les incendies. Avec les indications de Victor et les cairns on arrive facilement à destination. Ça semble effectivement majeur: plusieurs aiguilles de pur granite avec du lichen jaune fluo, le tout sur une crête en pleine forêt.

Appréciez le pliage de sangle, approuvé par l’Ensa, par Nath Moyon

Les voies ne sont pas très longues (deux à trois longueurs) mais il est possible voire même obligatoire parfois d’en enchaîner 2 ou 3 dans la journée. Certains enchaînements sont super logique, les aiguilles étant toutes proches les une des autres. Si vous venez grimper en Californie, c’est INCONTOURNABLE et on se demande pourquoi ce n’est pas plus connu !! Il y a des vois de presque tous les niveaux mais surtout du pas trop dur (5.9-5.10). Cela fait partie, sans aucun doute, des plus belles longueurs de granite que j’ai jamais fait (et je ne mâche pas mes mots !!!!).

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Première longueur de « thin ice » au Sorcerer

Après le première, vient la deuxième !!

Vous connaissez la suite !

La deuxième voie passe dans les grosses écailles en arrière plan 🙂

Vue sur le Witch

Coincement de mains parfait !!

Une dernière longueur d’anthologie !!!!!

Des tafonis comme en Corse

Voilà les infos sur le site d’un gars, y’a tous les topos: http://www.stanford.edu/~clint/needles/

On peut aussi trouver le topo au bar de Ponderosa (où vous pourrez déguster de délicieuses frites maison!).

En tout cas, je ne vois pas comment l’on peut être déçu en grimpant aux Needles. Heuuuu… si ! à par si on casse la bagnole sur le chemin d’accès 😉

Winnie a eu chaud aux fesses

Tout ça pour dire que l’on est pas passé loin d’un gros ours brun sur la route qui mène aux Needles, dans le sud de la Sierra Nevada. A vrai dire, c’était pas Winnie l’ourson (comme à Tuolumne Grove), mais plutôt Baloo!

En fin de journée, à la sortie d’un virage, on tombe nez à nez avec cet énorme ours qui traversait la route, heureusement au pas de course… Nath pousse un crie strident mais trop tard pour freiner, je l’évite de justesse en lui frôlant le popotin !
Ouuufffff !!! La bestiole a eu chaud, et la voiture aussi… Mais c’était dément de voir un ours d’aussi près cette fois-ci 🙂

Evidemment, on n’a pas d’autres témoins oculaires que Nath et moi (si seulement on avait eu la GoPro -mini caméra- fixée sur la voiture, comme certain kéké…). Les commentaires dont on se passera 😉
– vous avez une aussi belle photo d’ours que la précédente dans les feuillages?
– vous connaissez l’homme, qui a vu l’homme, qui a vu l’homme, qui connait ceux qui ont failli renversé un ours…
Et j’en passe !

Les mules aussi ont droit à leur fête !

En arrivant à Bishop, les préparatifs battent leur plein. Les festivités en l’honneur des mules et de leurs bons et loyaux services, Mules Days durent 4 jours. C’est une tradition ici, et le public (et les mules) vient même de loin pour voir ça, paraît-il. On ne pouvait donc pas manquer la fête nous non plus!

Les Mules Days se déroulent pendant le Memorial Week-end . Leur journée de commémoration (Memorial Day, un lundi) fait parti des rares jours fériés aux US. Ce week-end prolongé est donc très chargé et mieux vaut éviter les lieux touristiques (du type Parc du Yosemite, sous peine de faire 4h de bouchon dans la vallée, Victor a pu en témoigner…)… C’est qu’ils sont pas habitués là-bas! À Bishop il y avait donc foule et le folklore américain était de rigueur: sortez vos bandanas, chapeau et bottes de cowboy, et la dizaine de drapeaux américain que vous avez à la maison, bref, tout ce qui pourra montrer que vous êtes un vrai ricain et que le drapeau vous l’aimez!

Ce qu’on a vu (oui, on est pas resté à regarder les mules toute la journée): un défilé de mules le samedi matin, et en soirée un concours d’agilité/rapidité dans la grande Arena (stade) de Bishop. Parmi les figures folkloriques du défilé, Ronald (Mc Donald) avait lui aussi son char… ce qui n’a pas manqué de révolter Fab (« Imaginez chez nous la mascotte de chez Flunch dans un défilé officiel ! Qui voit le rapport ? »). Mais la mascotte que les enfants préféraient c’était Smokey, l’ours qui fait la prévention contre les incendies: Smokey on le voit un peu partout sur le bord des routes et c’est aussi lui qui indique le niveau de risque d’incendie dans la zone concernée. En résumé, un bon et gentil nounourse qui mérite de défiler, pas comme Ronald le malfaisant qui gave les gamins d’hamburgers et asservi leurs estomacs au sucre et à la graisse… Le tout dans une ambiance bon enfant, et c’était franchement drôle de voir certains cavaliers essayer de commander leur canasson. Anto G., t’aurais pu concourir avec Tornado 😉

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Smokey, l’ami des enfants!

Ah oui j’oubliais, le Memorial Day est en l’honneur des soldats de l’US army, des vétérans du Vietnam à ceux encore en service… À mon goût, tout à fait raccord avec la célébration de nos loyales mules 😉

Pour le Memorial Day, dans les rues de Virginia City au Nevada…

Une semaine relax à Bishop

Que dire, on a beaucoup grimpé, du bloc à Buttermilk et de la couenne à Owens Canyon, et puis une magnifique voie à Pine Creek Canyon.

On a rencontré pas mal de gens bien cool, des ricains, des québécois, des autrichiens, un slovaque, des allemands, et un français (un bourguignon!)…
On avait même pris une petite routine: petit dej´ copieux comme toujours (y’a une boulangerie vraiment bonne qu’on vous conseille), puis mission Internet (histoire de rattraper le retard du mois de mai), et enfin grimpe et dodo !! Le temps aussi de faire un peu de shopping dans ce magasin de montagne vraiment super: pleins d’articles d’occasion, mais aussi du neuf et des prix cassés… Bref, Fab s’est trouvé des tongs, et moi une belle doudoune! Dommage que l’on soit déjà trop chargé…

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Sur le chemin pour Buttermilk, notre camp de base idéal était à 20m d’un petit ruisseau, à l’ombre de quelques arbres. Ambiance bucolique assurée, et baignade revigorante par 35° 🙂

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