Archives de novembre, 2013

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La fin de journée est plutôt inespérée : chaleur et soleil nous attendent sur le bord de ce lac aux eaux turquoises. La belle église avec le lac Tekapo en toile de fond fait une carte postale idéale.

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The Church of The Good Sheperd (l’Eglise du Bon Berger) date de 1935, érigée en mémoire des pionniers venus s’installer dans la région, moutons mérinos sous le bras.

Escapade à Mont Somers

Publié: 21/11/2013 dans Canterbury Region

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Nous entamons notre retour en direction du sud en longeant les Southern Alps. Des amis nous ont conseillé d’aller faire un saut à Mt Somers, grimpe sympa sur des orgues basaltiques, jolie rando d’approche dans le bush et hut agréable pour dormir là-haut.

Nous y voilà mais la météo n’est pas vraiment au rendez-vous. Grand soleil le premier jour, avec 3h de marche plutôt raide-boueuse-humide, un peu de grimpette dans l’aprem´ mais surtout trempette dans le ruisseau en fin de journée 😉 Plutôt maussade le second jour mais on tente notre chance au secteur Orange wall pour de la belle grimpe en fissure, la pluie notre rattrape finalement en fin de matinée. Enfin, le réveil du troisième jour se fait en plein nuage, on plie la tente trempée et on se carapate aussi vite qu’un terrain glissant le permet. Objectif soleil pour les prochaines heures, direction lac Tekapo.

Notre arrivée à Castle Hill est sans surprise, c’est le déluge ! On passe l’après-midi dans le van en espérant que cette meteo hivernale ne va pas s’éterniser. Le lendemain est tout de même mieux, avec une alternance de nuages, soleil, puis neige !?!

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Mais on tient le bon bout, la semaine qui suit est magnifique, du soleil et un air frais de montagne, des conditions idéales pour la grimpe 🙂

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On s’amuse aussi dans une fissure bien mythique (secteur Dark Castle), et ça en inspire certains!

On se trouve un superbe endroit où squatter quelques nuits, sur un plateau de tussoks à l’écart de la route. Petit-déjeuner au soleil face aux montagnes garanti 🙂

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Dans cette Mecque du bloc on rencontre enfin des grimpeurs, d’un peu partout, mais surtout un groupe d’italiens bien mythiques : ils louent une baraque au village et nous invitent à squatter… Franches rigolades, barbecue, pétanque, pizzas maison et bien sur des blocs déments qui nous font penser à Bleau, on passe une semaine génialissime 🙂 En tout cas c’est sûre, on y repassera avant de quitter la NZ!

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Le TranzAlpine

Publié: 18/11/2013 dans Canterbury Region

Au départ de Christchurch on traverse d’abord les plaines agricoles du Canterbury (agriculture plutôt intensive et irrigation à grande échelle), les Alpes se rapprochent, c’est là qu’on va! Le hic ce sont ces énormes nuages noirs, dont on se rapproche aussi…

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Puis une fumée noire, des photographes qui rangent leur matériel, et l’on arrive au niveau du train touristique qui a troqué sa loco diesel contre une machine à vapeur… la route longe la voie ferrée et les amateurs sont au rendez-vous! Le TranzAlpine fait la jonction quotidienne entre Chrischurch et Greymouth sur la côte ouest, de l’autre côté des Alpes (255 km, 4h30). On prend donc un peu d’avance sur la vapeur grâce à notre super moteur diesel, et l’on peut apprécier la machine de près à la prochaine gare…

Nous remontons toujours vers le nord et décidons de nous arrêter quelques jours à Christchurch. C’est la deuxième plus grande ville de NZ, comparable à Grenoble en nombre d’habitant.
Nous voulions d’abord grimper à Castle Hill mais il annonce de la pluie les trois prochains jours 😦 Par contre c’est grand beau à Christchurch, ce sera l’occaz d’une petite visite urbaine. Guillaume nous avait donné la liste des sites d’escalade qui valent le coup et, dixit, « qui n’ont pas été détruits par le tremblement de terre de février 2011″… glurps!

Le premier jours nous traversons les quartiers Sud de la ville pour grimper à Port Hills, sur une falaise du Mt Pleasant (Britten crag). Après quelques galères dues au topo bien merdique, nous découvrons cette charmante petite falaise à l’intérêt… disons local 😉 15m de haut et rocher très abrasif, mais la vue est superbe.

Nous commençons à voir quelques dégâts du tremblement de terre mais je prend réellement conscience du truc dans ma troisième voie (un petit bijoux de 9m dans un toit où la moitié des prises sont sikatées). Après avoir clippé non sans mal le dernier goujon, je rétablis sur une terrasse aux allures de carrière, poussiéreuse et jonchée de blocs branlant, je scrute les alentours à la recherche d’un relais normalement situé ici même ! Mon regard se pose sur un amas de blocs situés 20m en contrebas… j’ai compris: « Nath, gaffe, je vais essayer de désescalader jusqu’au dernier point, le relais doit être dans le tas de gravas en-dessous de toi ».

Le soir même, on prévoit d’aller boire un coup avec Jérémie, un élagueur et BE escalade de Digne qui bosse à Christchurch depuis 4 mois. Sur la route de Sumner pour aller à Lyttelton, on en croit pas nos yeux, un paysage cataclysmique ! Des pans entiers de falaise effondrés avec au sommet, des maisons coupées en deux. Mieux valait être du bon côté de la maison. Ici et là, des murs provisoires de conteneur servent de murs de protection pour que les routes soient de nouveau accessible. On ne s’attendait pas à une telle destruction. Dans un bar bien sympa de Littelton, face au port, on passe une super soirée au Wunder Bar. Quand Jérémie nous dit que le centre ville historique de Christchurch est complètement détruis, je crois que c’est la première fois que je le crois réellement. Après ce que l’on a vu aujourd’hui, c’est pas étonnant!

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Le lendemain, pas de miracle, le centre ville de Christchurch et ses bâtiments n’ont pas repoussés dans la nuit. C’est hallucinant, la quasi totalité des bâtiments ont été détruits, on comprends pourquoi il parle de « city-within-a-city » (une ville sans la ville). Le centre ressemble à une ville en état de siège, des trous béants et des ruines, voilà le Christchurch de 2013. J’exagère un peu, les grues sont bien présentes et quelques bâtiments sont déjà sortie de terre. Un quartier « de transition » a été aménagé au centre, le quartier Re:Start, surnommé aussi « Container street » car constitué de containers réhabilités en magasin,bar, restau. C’est sympa, coloré, mais on est loin du style British historique. C’est tout de même globalement assez triste de voir les vestiges de ce que devait être la ville avant: un joli tramway, une magnifique cathédrale, des bâtiments de styles victoriens, etc…

Par contre, cette situation exceptionnelle est ultra stimulante d’un point de vue urbanistique et artistique. C’est un renouvellement urbain à grande échelle qui se construit tout doucement, à travers des projets collaboratifs et participatifs. Les projets de réappropriation de l’espace par les habitants, les artistes, les enfants foisonnent aussi : des nouveaux espaces se créent dans les interstices, des jardins, des œuvres d’art, un festival sur l’architecture en transition… Ça ne refait pas la ville dans l’immédiat mais ça inscrit ce renouveau dans un temps bien plus long, celui de la participation, de la réflexion et de la mémoire. L’un des symboles de cette transitionnal architecture c’est la cathédrale anglicane réalisée par l’architecte japonais Shigeru Ban : comme son nom l’indique, la Cardboard Cathedral est en carton!! Bref, bien riches d’enseignements pour moi (Nath)!

Moeraki boulders

Publié: 06/11/2013 dans Otago Region

Au nord de Dunedin nous faisons halte à Moeraki pour voir les fameux boulders (blocs) sur la plage. La marée est basse et les boules sont bien visibles, vraiment sympa.

Voilà ce que dit notre guide touristique:
« Ces concrétions se forment il y a 60 millions d’années, alors que cette partie de la Nouvelle-Zélande est immergée. Des débris de coquillages et de végétaux se déposent au fond de l’océan, s’intégrant petit à petit à la couche sédimentaire. Là, selon un processus similaire à celui de la formation des perles, un minéral appelé calcite, s’accumule autour de certains de ces débris, pendant des centaines de milliers d’années, formant de noyaux de plus en plus gros. Les plus larges boulders (2,20m de diamètre) ont atteint leur taille au bout de 4 millions d’années. Avec le soulèvement des fonds marins, l’érosion des vagues à attaqué la falaise et a mis à jour cet étrange phénomène naturel. »

Long kiff à Long Beach

Publié: 03/11/2013 dans Otago Region

Heureuse surprise quand nous sommes arrivés à Long Beach, notre wwoofing est à deux pas de la falaise du même nom où nous voulions grimper. Sur le parking, un grimpeur nous accoste pour grimper en notre compagnie. Joe est un accompagnateur américain bien sympa avec qui on passe une super matinée. En se quittant on se promet de se retrouver dans quelques temps pour grimper ou faire de la montagne, affaire à suivre…

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Ensuite, c’est le rituel du wwoofing: Joy et Charly nous accueillent à bras ouvert, on ne peut plus chaleureusement. Charly a construit il y a deux ans une sorte de petite roulotte dans le jardin pour accueillir les invités: ce sera nos quartiers pour cette semaine. En attendant le match des All Blacks vs Wallabies vendredi soir, nos journées sont rythmées par les trois petites heures de boulot (restauration de la dune) pour le compte de leur association locale et un peu de grimpe à Long Beach l’aprem´.

Le soir venu, un festin quotidien nous attend: clams au feu de bois pêchés par nos soins, Joy nous livre son secret de préparation du fameux Pavlova en dessert, et j’en passe et des meilleurs ! Nos hôtes sont adorables, enthousiastes de partager leur vie avec nous et de découvrir la nôtre, le cocktail parfait pour passer de bons moments j’ai envie de dire 😉

On profite aussi de la région de Dunedin avant, pendant et après le wwoofing, l’Otago Peninsula vraiment belle, mais aussi le centre ville et les musées… et puis une faune marine assez exceptionnelle !

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Pour terminer, quelques photos ferroviaires pour Pascal 😉

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La côte des Catlins est réputée pour ses paysages sauvages, plages magiques, falaises déchiquetées, chutes d’eau et forêts luxuriantes, le tout agrémenté d’une faune marine exceptionnelle : lions de mer, otaries à fourrure, manchots à œil jaune…
Entre Invercargill et Balcultha, on longe la côte, on s’arrête aux points touristiques, on photographie, et on repart. Il n’y a pas foule et l’air de la mer c’est quand même bien simpa! Petit tour d’horizon en photos.

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