Articles Tagués ‘pêche’

Après 50 km de route sinueuses, passez le village de Coromondel puis le hameau de Colville, continuer sur la route en terre encore 25 km jusqu’à Port Charles… C’est à peu prêt les infos données par Jenny pour les rejoindre dans leur maison de vacances, quasi à la pointe de la péninsule des Coromandels.
Imaginez une immense maison dédiée à la pêche et à la glandouille avec une vue imprenable sur la mer, une grande terrasse avec poêle à bois et barbecue de compétition, une belle plage de sable fin presque privée en contrebas (seuls les locaux s’y retrouvent)…

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Ajoutez là-dessus un concours de pêche et la bonne ambiance toujours au rendez-vous chez les Stockley, des eaux riches en poissons, écrevisses, moules et autres délices de la mer… Bref, on a passé deux journées inoubliables. Je pense même que Nath va se lancer à plein temps dans la pêche au gros!

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Après notre passage à Wellington puis au Tongariro, nous filons direction notre dernier objectif de grimpe « Whanganui Bay, sur les rives du lac Taupo. Le dernier car, au dire de tous les grimpeurs kiwis que l’on a croisé, c’est le seul site de l’île de nord qui vaut vraiment le coup ! Apparemment le coin est bien reculé, sur des terres maoris et toujours habité à l’année par des maoris.

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Couché de soleil sur le lac Taupo depuis la baie de Whanganui

Après quelques frayeurs sur la route non goudronnée, en sacré mauvais état, menant à la petite baie de Whanganui, on s’installe sur un terrain de camping plus où moins aménagé pour les grimpeurs. Nous sommes seuls, normal car ce n’est pas la bonne saison, il y fait trop chaud. Une rivière coule à quelques mètres du campement, des ombres attirent notre attention. Ce sont des truites, elles sont énormes… au moins 50 cm!
Le lendemain matin, nous tâtons le roché et c’est une très bonne surprise. Un superbe calcaire à trou du type Buoux, oui oui n’ayons pas peur des comparaisons! Dommage, le soleil est de la partie et nous grille littéralement comme des vulgaires cotes d’agneau après seulement trois voies. Tant pis, avec Guigui on se met la mission pour fabriquer une arme redoutable… avec un bâton et un couteau. Bien décidé à bouffer de la truite ce soir 🙂 !!!

Après quelques tentatives pour capturer notre repas (les truites doivent encore en rire), on se demande avec Guigui si aller demander aux Maoris de nous vendre deux ou trois prises ne serait pas plus judicieux. Vue la taille de leurs paniers après deux heures de pêche à la mouche, ils doivent être plus doués que nous dans le domaine!

Bingo, après avoir papoté avec cette famille maori vivant là à l’année, et depuis des générations (ils ne vont presque jamais en ville et vivent essentiellement de la pêche/chasse et d’un peu d’agriculture) nous repartons avec notre truite 🙂 Sur le chemin du retour, on rencontre d’autres maoris en train de fumer des truites au bois de Manuka, une essence d’arbre endémique de NZ. Ils ont le sourire et nous invitent à déguster les poissons en échange de quelques bières, marché conclu ! La soirée s’éternise, les bières et les bouteilles de vin vides ne se comptent plus, une ambiance incroyable, ils n’ont presque rien mais partagent tout. Le poisson est pour ma part, et Guigui ne dira pas le contraire, le meilleur que j’ai jamais mangé ! Ce soir là, le van rose tangua avant que nous nous endormions, repu et heureux de cette belle rencontre.

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Le lendemain matin, il est temps de mettre les voiles vers Taupo, la ville est à l’autre bout du lac. On reste dans l’esprit maori le temps d’aller voir une gravure moderne réalisée par un artiste maori, sur un bout de falaise plongeant dans le lac. Par contre, pour la voir, il faut nager (ou payer la location de kayaks ou faire un tour en bateau): allez, hop, à l’eau! Pas de photo de notre cru du coup, mais vraiment chouette. Voilà quelques images glanées sur le web.